Avez-vous ces Symptômes de Culpabilité Toxique?
Posted by Michaël LIZENExemple : la culpabilité toxique de Pierre
Pierre a 30 ans. Il vit en permanence dans l’angoisse et l’inquiétude.
En réalité, il n’est pas sûr de lui et manque de confiance en lui depuis son enfance.
Si on remonte le temps, on constate que son père était dur et exigeant avec lui. Enfant, tout était toujours de sa faute !
En grandissant, Pierre a développé un sentiment de culpabilité toxique.
Adulte, Pierre se culpabilise pour tout et n’importe quoi; il se sent toujours coupable de toutes les situations même celles pour lesquelles il n’a aucune responsabilité.
Ce qui fait qu’aujourd’hui, Pierre est mal dans sa peau, il est désespéré, il ne prend pas sa part de plaisir.
Il est malheureux !
Et ce qui est incroyable : la culpabilité toxique de Pierre est juste une création de son imaginaire.
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D’où provient la culpabilité toxique ?
Comme pour Pierre, souvent le sentiment de culpabilité est inconscient et est ancré en nous depuis notre plus jeune âge par l’éducation que nous avons reçue. Nos parents ou nos professeurs avaient tendance à nous accuser et nous culpabiliser lorsque notre comportement n’était pas parfait.
Ce sont de petites phrases entendues durant l’enfance qui nous ont conditionné et qui régissent aujourd’hui encore la façon dont on pense :
« Sois parfait ! »
« Dépêche-toi ! »
« Sois fort ! »
« à cause de toi,… »
« Pense à ceux qui… »
…
Parfois aussi, ce sont des personnes « culpabilisantes » que nous fréquentons et qui nous rendent coupables : ce sont souvent les personnes toxiques et manipulatrices.
Dans tous les cas, si vous souffrez de culpabilité toxique , il est certain que vous avez perdu confiance en vous et pire, vous avez tendance à vous accuser de tout (à tort !).
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Le sentiment de culpabilité est toxique, le saviez-vous ?
Si vous l’avez, le comportement qui consiste à culpabiliser est toxique pour votre vie.
Il détruit l’image que vous avez de vous même ce qui se traduit par un manque de confiance et d’estime de soi.
Le danger c’est que votre vie est dirigé par votre culpabilité et non pas par vos besoins ; souvent sans que vous en soyez conscient.
A l’extrême, vous pouvez carrément souffrir du complexe de culpabilité ce qui sera une bonne façon de se condamner à l’échec.
Si elle est parfois saine et nécessaire à la vie sociale – gardienne de notre éthique personnelle, la culpabilité est plus souvent toxique et douloureuse au niveau de l’individu.
Voilà pourquoi il faut se débarrasser de la culpabilité toxique. En particulier pour atteindre le bonheur et la réussite.
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Quels sont les symptômes de culpabilité toxique ?
Lorsque vous êtes prisonnier de la culpabilité toxique, vous présentez de façon permanente plusieurs de ces signes et symptômes affectifs :
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vous ressentez le sentiment d’avoir commis une faute – souvent à tort (dès qu’il vous arrive quelque chose à vous ou à l’un de vos proches)
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vous avez tendance à ressassez le passé
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vous pensez constamment aux erreurs commises
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vous vous faites des reproches sans cesse
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vous ne supportez pas les reproches sinon vous vous braquez, entrez en colère puis vous retirez dans le ressentiment
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vous vous accusez
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vous êtes incapable de dire non (Regardez ici si vous voulez savoir dire non)
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vous jugez et culpabilisez les autres
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vous n’exprimez pas vos besoins
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vous n’avez pas de limite dans vos relations
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vous êtes de nature perfectionniste et vous dénigrez la moindre imperfection
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vous avez le sentiment de ne jamais en faire assez
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vous vous excusez constamment
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vous avez le sentiment de ne pas être comme il faut ni à la hauteur, de ne pas mériter l’estime d’autrui
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vous avez le sentiment de ne jamais faire comme il faut ni le faire assez bien (« les autres le feront mieux que moi »)
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vous avez le sentiment de faire du mal aux autres, de leur causer du tort
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vous avez un sentiment de désespoir, de solitude ou de dépression
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vous avez peur de l’échec et manquez d’initiative
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vous devenez passif, inactif, impuissant et fataliste (« c’est perdu d’avance !»)
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vous êtes angoissé et avez tendance à l’autoaccusation, l’automutilation et l’autodestruction
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vous sabotez vos projets et vos relations
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vous êtes trop responsable, vous avez un sens excessif du devoir, par exemple vous vous sentez responsable du bien-être des autres
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vous voulez prendre en charge les problèmes des autres
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vous ne vous autorisez pas facilement du repos et des plaisirs (récompenses)
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vous ne vous défendez pas, vous avez le sentiment de ne pas avoir de droits : pas le droit de penser, de dire, de faire ou d’exister
- et vous finissez par avoir des idées suicidaires.
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C’est terrible, j’en ai 51, je m’occupe depuis deux ans de mon père malade, divorcé de ma maman et je réalise que ce malade a fait tout ce qu’il fallait pour que je ressente 21 des situations précédentes écrites. Il m’a fait à l’adolescence et dans ma vie de jeune femme du sabotage toxique, maintenant que j’en ai pris conscience, je dois m’en sortir, mais depuis 30 ans, ça été l’enfer dans ma tête, je ne voyais personne d’autre responsable de mes troubles à part moi, mais j’y suis pour rien, c’est un parent toxique qui a fait un bon boulot et qui n’a jamais reconnu un seul problème avec ses gosses, nous sommes deux et nous avons tous les deux subis, il a fallu à une période qu’il consulte un psy, il a toujours refusé, pour lui, il n’était en rien responsable si mon frère avait des problèmes, c’était pas son problème. J’aurai du m’en rendre compte plutôt, mais j’ai pas pu. Le tourbillon de la vie m’a empêché de me poser et de me dire que j’avais besoin d’aide. Ma mère m’a souvent suggéré de voir un psy, mais j’ai refusé, niant que j’avais des problèmes, pourtant j’en avais, mais comme mon père, j’ai nié l’évidence. J’ai eu un fils à élever seule d’un mariage, j’espère que je n’ai pas trop reproduit ce schéma que mon père a imprimé dans mon inconscient qui m’a déséquilibré très souvent, trop souvent. J’ai gâché plein de choses à cause de lui et maintenant, je le vois malade, en attente constante de mon aide alors qu’il m’a saboté. C’est terrible cette situation, votre père vous flingue une grosse partie de votre vie et à la fin de sa vie à lui, vous devez l’aider pour tout ce qu’il est devenu incapable de faire, c’est à dire tout. Moi, j’ai perdu 40 ans à cause de lui à trouver la provenance ce cette toxicité et lui il exige mon aide maintenant qu’il est dépendant.
Comme on dit mieux vaut tard que jamais.
Pour ma part la révélation a eu lieu à mes 40 ans.
Courage dans le deuil de cette relation.
Bonjour.
A 30 ans et en plein développement pour ne plus etre dans ces foutus conditionnement jai trouvé plein de ressources. Deja lenvie. Ensuite lamour de la vie. Lamour des autres
Lhypnotherapie, la psy, la contemplation, et lamour infini de celui que certains appellent dieu cette force universelle a qui lon appartient tous.
Merci pour larticle
Mimi
Je viens de faire votre test « parents toxiques? ». Je ne suis pas etonnee du resultat. J-ai vecue sous la menace permanente d’un pere violent et alcoolique, qui est decceder et d’une mere incapable de proteger ses enfants. La douleur psychologique m-a fait lentement glisser dans une depression severe. Rien ne pourra guerrir mon mal. Condamnee a survivre avec le poids du non amour. C-est ma vie…qui puis je? Rien. Trop lourd, trop dur.
Bonjour,
Je venais voir si j’étais une mère toxique suite au dérapage de mon fils et je m’aperçoit qu’il a les comportements inverses de ceux décrits. Par contre, j’ai souffert du désamour de ma mère qui a même été « rejetante » et j’ai beaucoup des symptomes décrits
je suis complétement abasourdie de cette lecture, découvrir à 63 ans que toute ma vie n’a été basée que sur la culpabilité toxique et que je l’ai fait subir à mes filles, une c’est suicidée à l’âge de 19 ans et l’autre qui à 30 ans me fuit le plus possible pas étonnant que je me retrouve seule et inconsciemment ai finit par retourner le mal que j’ai fait contre moi, si seulement on me l’avait dis plus tôt, j’aurai peut être essayer de corriger mes erreurs alors que je ne fais que les empirées
@ Nathoucharlotte et Pulcet, votre vécu est très dur et vous avez dû développer une force extraordinaire pour supporter de telles situations. Ce que vous découvrez aujourd’hui sur la culpabilité, vous auriez pu ne jamais le découvrir, ne laissez pas passer cette chance, et employez votre présent à sortir de la culpabilité, en vous y exerçant quotidiennement. Je suis sût que vous ne le regrettez pas. Je pense aussi au pouvoir insoupçonné et immense de la gratitude :
http://gratitude-et-compagnie.com/la-lettre-et-la-visite-de-gratitude/