Le Témoignage de Mireille, Mariée 25 ans à un PN (un pervers narcissique)
Posted by Michaël LIZEN« Tomber sous l’emprise d’un PN m’a amenée à me découvrir, se reconstruire est un fabuleux chemin, il faut du temps et chercher les réponses en soi est merveilleux »
Bonjour Michaël,
Je vous remercie de votre réponse, cela fait chaud au coeur, bien entendu j’accepte votre demande de publier mon témoignage sous forme d’article sur le blog.
J’en profite pour vous féliciter de ce blog qui peut permettre à chacun et chacune de frayer son chemin dans ce brouillard car on se sent démuni lorsque l’on comprend ce qu’il se passe et surtout isolé. Pouvoir communiquer avec d’autres est primordial et surtout savoir que l’on peut s’en sortir surtout quand les idées noires vous envoient une seule solution définitive.
Bravo donc à tous et à toutes, très cordialement.
Mireille
Voici le témoignage de Mireille :
« Bonjour à tous, je me décide à témoigner afin d’apporter un peu d’espoir. Mariée 25 ans à un PN (dont 2 PN dans sa famille et une PN dans la mienne). Les choses se sont vite dégradées à la naissance de notre premier enfant (il n’est plus le centre du monde quand l’enfant nait). Malheureusement cet enfant est décédé à l’âge de un an et je suis entrée dans une forme de déni (protection du cerveau qui ne peut admettre la dure réalité), complètement démunie devant son attitude glaciale envers moi, la joie d’annoncer cet évènement aux connaissances… puis nous avons eu deux autres enfants. L’un d’eux a développé plusieurs maladies chroniques inexpliquées, de médecins en spécialistes puis en psy j’ai fini par me laisser aller à une séance psy (insistance de la spécialiste). Au final je suis sortie du déni et je me suis réveillée d’un long sommeil, je constatais les dégâts et ne comprenais pas l’attitude de mon mari. Presque du jour au lendemain je ne supportais plus ce qu’il me faisait subir, lorsque la psy a posé le diagnostique de PN, je me suis renseignée sur internet et j’ai enfin compris. Gràce à la Psy j’ai pu renouer avec le vrai moi et reprendre le contrôle. J’ai compris par divers témoignages que si je divorçais il me ferait vivre des choses que je ne pouvais supporter concernant mes fils. J’ai donc décidé de prendre mon mal en patience et d’organiser mon évasion. En toute connaissance de cause, je me suis protégée: recréer un réseau d’amis qui ne le connaissent pas, imposer mes activités salvatrices (modeler argile, sport, cours de dessin, art floral), m’occuper de moi pour la presque première fois (esthéticienne, coiffeur, massage shiatsu), pour les vacances je composais en fonction des choix qu’il imposait comme à son habitude mais je lui échappais en randonnant longtemps (les enfants étaient ado et se débrouillaient déjà seuls). Puis j’ai consulté une avocate (on peut demander à être reçu pour une seule séance sans avoir à décider de poursuivre la requête), j’ai mis de l’argent de coté, la date de mon départ approchant j’ai consulté tout ce qui est onéreux dent, yeux etc….et le jour où mon plus jeune fils a fêté ses 18 ans et son Bac, j’ai attendu la fin de l’été pour annoncer ma demande de divorce. Cela fait trois ans que j’essaie de faire aboutir ce divorce mais mes fils ne sont plus entre ses griffes, je m’oblige à ne jamais réagir dans l’urgence comme il sait très bien utiliser cet outil, je ne réponds à aucune sollicitations tel ou mail avant une semaine ni celles qu’il essaye de faire passer par ses fils, j’ai beaucoup lu sur le sujet puis je suis passée aux livres de développement personnel (je recommande les 5 blessures de lise Bourdeau, prendre soin de l’enfant intérieur de Thich Nhat Hanh, la Méthode Aora du Dr Luc Bodin), bien sûr tout n’est pas facile mais j’ai des difficultés financières mais j’ai un réseau d’amis qui m’encouragent. J’ai découvert un sport très intéressant pour recouvrer le respect de soi (Le sistéma art Martial de défense qui est accessible à tous et à tout âge car non violent). Le plus difficile reste la relation de mon plus jeune fils qui est tout comme je l’ai été en admiration devant son père, le plus âgé a compris ce qu’il était car lors de ses études il a reçu une formation sur le sujet et m’a remercié d’avoir pu attendre leur majorité pour partir. Je ne sais pas si j’ai bien fait mais je me suis réveillée tardivement, quand on comprend ce qu’il se passe alors que les enfants sont jeunes j’aurai tendance à penser qu’il vaut mieux ne pas attendre mais se préparer en sous-marin ça m’a aidée. Depuis j’ai entamé une nouvelle relation, cependant je reste prudente, chacun chez soi et on se voit le weekend. J’apprécie tellement cette nouvelle liberté que je la protège et ne cède plus à l’amour avec vie commune. Trouver son indépendance et régler les problèmes de dépendance affective avant tout ! Tomber sous l’emprise d’un PN m’a amenée à me découvrir, se reconstruire est un fabuleux chemin, il faut du temps et chercher les réponses en soi est merveilleux. Si un PN croise votre route, prenez le comme le défi de votre vie pour vous trouver, vous construire fort et heureux dans votre intérieur. A cette occasion j’ai pu encore comprendre que ma mère est une PN, elle aussi, ceci explique cela! A tous plein de courage, prenez du recul, cette rencontre est là pour vous faire évoluer et vivre la joie d’être enfin soi-même en pleine conscience ».
Je remercie Mireille d’avoir pris le temps d’écrire et nous envoyer son témoignage. Et je pense que celui-ci pourra vous être utile dans votre lutte contre un PN.
Bonsoir à tous et toutes,
J ai quitté un PN après 27 ans de vie commune. Tout doucement, au fil du temps son état s est empiré.
Je ne voyais rien, des coups de colères parfois inexpliquées, je laissais passer pr la paix j étais tellement amoureuse. Après l orage le beau temps donc pas de souci, cet état se répétait ss cesse, je ne savais plus comment faire, être. Je ne savais plus décider pr un achat de vêtement entre autre, J avais tjs besoin de son avis . Je perdais complément mon » moi « , mon identité
Puis pt à pt des humiliations, des remarques sur ma tenue vestimentaire qui ne lui plaisait pas, mon poids alors que j avais 4 à 5 kg en plus, il s opposait qd je voulais me resservir, et qq jours plutard il me disait , à ton âge c est normal tu es encore une belle femme. Comble , il avait un bon embonpoint!!!
Ne supportait pas qd je rentrais après lui.
Maltraitance verbale,violence, mensonges, les humiliations en augmentation, égoïsme, jamais en faute, comme un chat il retombait tjs sur ses pattes!
La situation a empiré lorsqu il a pris la gérance d une entreprise.
Sa position de dirigeant « avec beau salaire » n a fait qu empirer et asseoir ses forces , son pouvoir de contrôler les autres et moi même. (Période de 12 ans avant que je le quitte)
Je devenais petit à petit son ouvrière, son petit soldat ,car il avait tjs besoin de moi, l aider ds son bricolage, l entretien exterieur, il ne savait pas travailler seul, comme ds l entreprise qu il gerait.
Et notre enfant est arrivé. Sa venue a provoqué en lui sa perte du centre de la maison, je ne m occupais plus de lui uniquement. Je le delaissais!
Alors il a trouvé refuge auprès d une employée … double vie pdt plusieurs années.
A tt ça s ajoute la prise d alcool de plus en plus importante!!!!
A savoir qu il était tres charmeur surtout en société, sympa, tenir la conversation sans fin, le plus beau, le plus fort, le centre du groupe , bcp d arguments…
J appelais cet etat: bon dieu des rues , diable de maison !
Nos amis ne voyaient rien et n ont pas compris notre séparation. Certains ne m ont pas crue! D autres ne savent pas car ils ont pris position ….
Aujourd hui, je ne pleurs plus,après un an de séparation, je reprends ma vie en main, J essaie de retrouver confiance en moi, pas facile mais je vais réussir . Une psy m aide .
Par contre, je ne veux plus le voir, je reponds à ces rares messages plusieurs jours après, alors qu avant je devais être au garde à vous ss cesse.
Une réflexion après de nb lectures, videos…. le PN est pauvre ds sa tête, plein de peur, manque d assurance, incapable de prendre sa vie en main seul….
Je ne regrette pas, une nouvelle vie commence pour moi,
vie à 2 pour plutard !
Marie
je répond à votre question pour avoir vécu quatre ans avec un PN. SE prendre comme mesure pour comprendre des comportements toxiques. le PN parvient à nous faire sentir paralysé, confus, mal à l’aise, perdu, divisé en nous, anxieux. or, ses comportements sont souvent en soi peu spectaculaires. la perversion réside là justement, à réussir à toujours pouvoir dire « mais quoi, j’ai juste dit que…. » pour moi le comportement type est de souffler le chaud et le froid très subtilement. notre cerveau répond par une confusion qui mène à la longue, à une forme d’hébètement, d’incapacité à penser clairement, à discerner. il est le centre de notre préoccupation, il est froid surtout. il peut soudain devenir chaleureux, mais seulement quand nous comprenons qu’il y a quelque chose qui cloche. le meilleur moyen de tester un PN est de cacher son émotion, et de lui opposer une indifférence (sans doute feinte!) mais à laquelle il doit croire. cela provoquera non pas des questionnements, ni un dialogue, mais de la rage, de la méchanceté, de la manipulation encore plus perverse… alors on sait vraiment à qui on a à faire.
pour répondre à isabelle les pervers narcissiques hommes ne vous laisse pas réfléchir,il faut aller vite je dirais plutôt immature dans leur choix il agissent sur un coup de tête ,il ne faut jamais les contrarié trés coléreux ,,il ne savent que hurler ,ce sont des priviteurs ,ils font des mise en scène,de leur stagedie
26 ans avec un pervers narcissique. Après plusieurs séparations je suis toujours revenue. Je le quitte enfin définitivement
Le plus dur, pour moi, c’est la culpabilité. Le chagrin de le voir malheureux et d’avoir le sentiment de l’abandonner.
La dépendance affective et le sentiment de culpabilité m’étouffe
Je pars loin et entame une psychothérapie pour ne pas trop souffrir et surtout ne pas revenir
Celui qui connaît la paix intérieure n’est pas plus brisé par l’échec qu’il n’est brisé par le succès. Il sait vivre pleinement ces expériences dans le contexte d’une sérénité profonde et vaste, en comprenant qu’elles sont éphémères et qu’il n’a aucune raison de s’y attacher. Il ne saurait « tomber de haut » lorsque les choses tournent mal et qu’il doit faire face à l’adversité. Il ne sombre pas dans la dépression, car son bonheur repose sur des fondements solides.
Bonjour,
J aimerais connaître la paix intérieure !
Mon questionnement est lié à mon histoire de vie amoureuse actuelle : cela fait bientôt 4 ans que je vis une histoire d amour avec un homme, nous vivons à 200 km l un de l autre. Il y a 3 ans j ai été hospitalisée pour des douleurs lombaires aiguës, le médecin urgentiste qui m a consulté et qui a reçu mon compagnon m a vivement conseillé de rentrer définitivement chez moi et ne jamais revenir vers lui, il m a dit avoir soigner des victimes comme moi et que la seule solution était la fuite, que le motif de mon hospitalisation était lié à cette relation toxique.
Depuis j essaye de limiter les « dégâts » en restant momentanément à distance de lui (je recule le plus possible l échéance concernant sa demande de déménager chez lui)
Il a 2 filles avec qui je m entend très bien, nous nous défendons tout le temps, elles ne sont pas comme lui ni comme leur grand-mère : elles ne demandent jamais rien, ce sont vraiment des enfants modèles sans jamais aucun reproches à leur faire, je n ai pas d enfant mais je n ai jamais rencontré d enfants aussi sages.
Je suis actuellement en arrêt de travail, je viens de subir une intervention chirurgicale (décollement de rétine) qui m oblige depuis 3 semaines à avoir du repos strict sans possibilité de voyager et donc d aller chez lui.
Je sent que cette « contrainte » m aide à me détacher de lui, il m appelle, j arrive à ne plus alimenter les conversations et a laisser des « blancs » dans celles-ci, je m aperçois que cela l énerve et qu il déteste ces blancs, il parle tout le temps et est très directif dans ces propos (me rappelle à l ordre très souvent sur le fait qu il faut que je déménage chez lui, je ne réponds plus)
J espère au plus profond de moi pouvoir me sortir de cette histoire, pas facile car il a créé une certaine dépendance chez moi.
Comment lui dire stop maintenant ?
Bonjour , oui cela m’intéresserais beaucoup aussi de savoir . Des exemples , car moi il la dit sur ce n’étais pas quelqu’un de bien , il m’a dit que j’avais besoin de me faire soigner , et qu’il ne m’aime plus mais il est la et sa devient très difficile car on en vient au main et franchement j ai peur , il m’a aussi dit car il est marié depuis 20 ans avec sa femme et il m’a dit droit dans les yeux : alors la c’est la meilleur vivre pendants 20 ans et dire ce genre de chose , c est la meilleur est ce que quelqu’un pourrais m’aider a me dire , car je suis convaincu que c’est un manipulateur merci
Bonsoir je viens de lire votre histoire – Merci de l avoir décrite ici – en revanche ce qui me semblerait intéressant ce serait que vous puissiez donner des exemples , vécus, du comportement pervers de votre ex mari : que faisait il , concrètement , pour que vs pensiez à un pn ? Pouvez vous, si ce n est pas trop douloureux , dire des exemples de son comportement pervers ? Cela m aiderait vraiment . Merci bcp – Isabelle