« Mon compagnon était bel et bien un pervers narcissique… »
Posted by Michaël LIZENAujourd’hui, je vous propose un témoignage très intéressant.
Si vous êtes aux prises avec un pervers narcissique, que vous recherchez toujours la possibilité de le quitter, alors lisez attentivement ce témoignage, il vaut son pesant d’or !
L’auteure (C. R.) a accepté que je publie son commentaire sous la forme d’un article.
Elle a réagit suite à la lecture de : « Comment Se Débarrasser d’un Pervers Narcissique »
Voici son commentaire/témoignage :
« Il est agréable de voir que pour une fois, il ne soit pas directement conseillé de fuir (un pervers narcissique). A chaque fois que j’ai lu que je devais fuir, je savais au fond de moi que c’est ce que je devais faire. Mais entre la prise de conscience et la mise en pratique, il y a un pas, pas toujours évident à franchir. En effet, tout un mélange d’émotions me paralysait même si dans mon cas, il n’y a ni enfants, ni logement en commun.
Il y a un an, plus de doutes, mon compagnon était bel et bien un pervers narcissique. J’ai voulu le quitter mais je n’y arrivais pas car je l’aimais vraiment et je pensais qu’il devait y avoir une autre solution que de fuir.
J’ai donc entrepris un travail sur moi-même pour avoir confiance en moi, m’aimer, me respecter, me (re)construire. Cela m’a sauvée de la dépression dans laquelle j’étais suite à ce que je vivais. C’est ainsi que j’ai pu voir une autre porte de sortie que le suicide.
La relation a continué et j’ai suivi les techniques décrites dans cet article par moi-même (je n’avais pas lu l’article avant aujourd’hui).
Cela m’a permis de poursuivre la relation sans finir à nouveau complètement détruite psychologiquement. Mais cela n’a pas rendu mon compagnon moins pervers narcissique pour autant. Ça m’a permis de retrouver par épisodes l’homme dont j’étais tombée amoureuse tel qu’il était au début, mais seulement par épisodes.
En dehors de ces épisodes, sa violence psychologique était toujours présente. Comme je mettais des limites et faisais en sorte de me respecter, cela ne lui plaisait pas. Je n’étais plus son objet qui se soumettait, et ses comportements manipulateurs n’avaient plus d’emprise car je les connaissais par cœur et les voyais même venir.
Il n’a pas supporté mes changements, le fait que je m’affirme et me respecte et il est dès lors devenu de plus en plus agressif. Menaces, chantages en tous genres de plus en plus présent, et moi, ayant mis un point d’honneur à me respecter.
Je me sentais mieux avec moi-même mais pas mieux avec lui car ce n’était qu’épisodique.
Je suis encore restée avec lui car il n’arrivait plus à m’atteindre comme avant psychologiquement et c’était donc plus « supportable » malgré qu’il devenait de plus en plus dur.
J’aurais pu, par amour, rester avec lui et continuer à appliquer ces techniques pour continuer à m’aimer tout en restant dans la relation. Mais étais-je vraiment épanouie ? Était-ce cela à quoi j’aspire pour moi, pour ma vie, pour mon futur ? Est-ce ainsi que je conçois une relation d’amour ? Si je me respecte et respecte mes besoins, la réponse est clairement NON !
Ces derniers mois ont donc été un questionnement permanent avec moi-même. Je l’aime, oui, c’est certain mais suis-je prête à subir cela encore et encore, la réponse est non. J’ai donc continué d’apprendre à avoir confiance en moi, à m’aimer et à me respecter et j’ai cherché à ce qu’il me respecte aussi.
Je me suis mis une limite. Je me suis accordée quelques mois pour voir s’il était enfin capable de me respecter à son tour tout en le respectant.
Je l’ai respecté mais je me suis aussi respectée à chaque fois qu’il dépassait les bornes, et j’ai fait le constat que lui, il ne me respecte jamais. J’ai également fait le constat que je suis épuisée, vidée, lassée, usée de devoir toujours contrer sa manipulation pour avoir de rares moments normaux. C’est ainsi que j’ai réalisé que ces techniques ne changeraient jamais vraiment les choses et que si je continuais sur cette voie, même si j’ai appris à m’aimer et à avoir confiance en moi, je ne me respecterais jamais entièrement.
Ce n’était peut-être pas la bonne solution, mais ce qui suit a alors été ma solution. A chaque fois qu’il tentait de me manipuler et de faire preuve de violence psychologique à mon égard, je lui faisais part de ses comportements et mettais en évidence son manque de respect à me traiter ainsi et le fait que je me manquerais de respect si je cautionnais de tels agissements. Cela n’a fait qu’empirer les choses dans ses comportements à mon égard, mais en même temps, je prenais de plus en plus confiance en moi car je me respectais de plus en plus, même si cela m’usait et me vidait de mon énergie.
Quand il a vu que je résistais et que j’étais prête à le quitter, il changeait la donne en disant que lui me quittait et faisait tout pour me culpabiliser et me rendre coupable de tout. Il savait très bien ce qu’il faisait car il savait que je l’aimais encore. En faisant cela, il jouait sur mes émotions et arrivait à faire en sorte que je plie un peu. Il se remettait ensuite avec moi pour mieux m’enfoncer ensuite, se venger et me faire payer le fait que je ne m’étais pas laisser faire, et cela se répétait encore et encore… Donc, d’une certaine manière, sa manipulation agissait encore… Et il se servait ensuite de mes comportements pour me respecter pour me les reprocher, pour me culpabiliser, pour m’enfoncer et pour justifier le fait qu’il me traitait de plus en plus mal.
Dans ces moments, j’ai eu l’impression d’être actrice et spectatrice de ma vie. La partie « actrice » de ma vie faisait que je vivais la relation, et la partie « spectatrice » faisait que je voyais les mécanismes de sa manipulation perverse et que je voyais le fait que je devais me respecter et ne plus le laisser agir ainsi à mon égard.
En résumé, je faisais des petits pas en avant mais aussi des pas en arrière, mais j’avançais quand même, même si c’était doucement et même si parfois je retombais en arrière.
Mon chemin et cheminement étaient loin d’être parfaits, mais j’avançais seule comme je le pouvais sans le soutien ni l’aide de qui que ce soit.
J’ai profité de l’éloignement physique (vu la distance kilométrique qui nous sépare et le fait que je ne sois pas allée chez lui), même si nous avions des contacts téléphoniques, pour pouvoir faire le point. J’en suis venue à la conclusion que plus jamais il ne sera comme au début, que si je repense à toute la relation, le début idyllique n’a en réalité duré que 3 mois sur les 4 ans et demi de relation, que même si tout n’a pas été tout noir directement, toute cette perversion narcissique a quasi toujours été là, mais au début, à plus petites doses. J’ai également réalisé qu’à ce titre, je ne pourrai jamais être pleinement heureuse avec lui, que même si je me respecte, ce que je devrai faire pour qu’il me respecte lui aussi sera toujours usant, fatiguant, vidant et que ce n’est pas à ce à quoi j’aspire ni ce que je mérite.
Alors bien que j’aie encore des sentiments pour lui, j’ai décidé de le quitter. Il me répète que pour lui entre nous, c’est mort, mais qu’il sait que je ne serai pas capable de ne pas revenir vers lui et que donc, il devra porter plainte contre moi pour harcèlement. Sa manipulation encore et toujours…
Il est vrai que je traverse une période difficile et douloureuse car je l’ai sincèrement aimé et que donc la rupture fait mal. C’est d’autant plus douloureux que je réalise totalement tout ce que j’ai enduré avec lui. Ce n’est donc pas une période facile à vivre actuellement. Je sais également que la relation de dépendance qui s’était créée fait aussi que par moment, il y a un manque.
Mais, je sais aujourd’hui que je veux me respecter et m’aimer, et que me respecter passe aussi par le fait de me faire respecter. Me respecter passe donc par le fait de couper tout contact avec lui afin de ne plus lui laisser la possibilité de me manquer de respect et de ne plus devoir me manquer de respect moi envers moi-même en m’usant pour me faire respecter de lui.
Mon expérience me fait donc dire que la solution n’est pas de « fuir », mais d’apprendre à s’aimer suffisamment soi-même pour que partir s’impose comme une évidence et non plus comme un échappatoire, une fuite en avant.
Au final, on pourrait me dire que « fuir » ou « partir », c’est du pareil au même car dans les deux cas, on s’en va et c’est la fin de la relation, mais pour moi, ce n’est nullement pareil. Quand on fuit, on se sauve, c’est de la survie tout comme lorsqu’on part, mais quand on fuit, on n’a pas pour autant appris à s’aimer, à avoir confiance en soi, et on risque donc de retourner vers le pervers narcissique ou de tomber sur un autre par la suite.
J’ai lu de nombreuses personnes qui ont fuit et qui ont ensuite appris à s’aimer. Elles ont donc réussi à s’en sortir.
Je dirais qu’il n’y a pas UNE solution pour tous. Fuir ou partir, peu importe selon moi, car la fuite ou le fait de partir n’est qu’un moyen.
Selon moi, ce qui est le plus important, c’est le fait au final de s’aimer soi, de se respecter, d’avoir confiance en soi, de respecter ses propres besoins et ses envies. Je crois qu’à partir de ce moment-là, le chemin vers une vie qui nous correspond ne pourra plus être entravé par une personne perverse narcissique.
Les techniques décrites dans l’article ci-dessus ne m’ont pas permis d’être heureuse et épanouie et de continuer ma vie avec mon compagnon pervers narcissique, mais cela m’a permis d’apprendre à m’aimer, à me respecter, même s’il m’a encore fallu un an de relation avant de pouvoir enfin totalement m’en sortir.
Bien évidemment, j’ai encore du chemin à faire car il me faudra encore du temps pour me retrouver complètement suite aux ravages des ces 4 ans et demi de relation. Mais aujourd’hui, je sais que ma priorité, c’est MOI, MOI et encore MOI, et qu’à partir de là, ma vie demain et les autres jours ne pourra en être que meilleure.
Je sais aujourd’hui que dans les semaines, les mois à venir, j’aurai encore des moments de tristesse, de peine, de colère, de souffrance. Je sais qu’il me faudra encore du temps pour laisser cela derrière moi car ça fait un peu comme un état de choc post-traumatique. Mais je sais aussi qu’au bout du chemin, j’en sortirai plus forte.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, et dans toute chose négative, il y a du positif… En effet… car au final, j’en sortirai grandie car je m’aimerai suffisamment et me respecterai. Cela, c’est tout bénéfice pour la suite de ma vie. Je ne dirais pas pour autant que je remercie mon ex-compagnon car grâce à lui, j’ai pu régler des failles en moi, il ne faut pas exagérer tout de même! C’est vrai que du positif ressortira de tout cela au final, mais à choisir, j’aurais préféré apprendre à avoir plus confiance en moi et à m’aimer sans passer par là… » C. R.
Voici ce que vous devriez surtout retenir de ce témoignage :
« Selon moi, ce qui est le plus important, c’est le fait au final de s’aimer soi, de se respecter, d’avoir confiance en soi, de respecter ses propres besoins et ses envies. Je crois qu’à partir de ce moment-là, le chemin vers une vie qui nous correspond ne pourra plus être entravé par une personne perverse narcissique ».
« Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort… ».
Je remercie cette personne d’avoir pris le temps d’écrire et m’envoyer son témoignage. Et j’espère que celui-ci vous sera utile dans votre « combat » contre le pervers narcissique.
Bonjour,
Je pense aux personnes qui sont ou qui étaient sous emprise d’un(e) pervers(e) narcissique et qui vont lire votre article. Le fait de fuir, effectivement c’est bien « sauver sa peau », et c’est l’unique solution qui s’offre à vous. Parce que le PN va vous mettre dans un cercueil psychologique. Un PN c’est qqun qui vous fait douter, qui ment sans sourciller, qui vous culpabilise, qui humilie, qui vous harcèle. A force on arrive plus à réfléchir, on est comme lobotomisé, et quelque soit le choix que nous allons faire dans le quotidien, il sera piétiné et critiqué. Alors oui, effectivement faire un travail sur soi est important, mais faire un travail sur soi quand on vit avec un PN est illusoire. Vivre avec un PN peut conduire au suicide alors tenter de changer qqun qui est si profondément malade est impossible. L’amour n’y changera rien. Nous ne sommes que des objets qui les nourrissons. Un PN c’est comme un vampire, il prend votre substance, et quand il n’y aura plus rien à tiré et qu’il vous aura usé il ira chercher une autre proie plus attrayante. Et si vous faites de la résistance et rester avec le PN, la violence psychologique peut se transformer en violence physique. Alors, si vous en avez la possibilité fuyez pour vous sauvez vous.
Je vous invite à regarder une conférence d’Anne Laure Buffet – conférencière spécialiste des violences intra familiales et conjugales – sur youtube » l’emprise la comprendre pour s’en libérer ».
Bonjour,
Moi je me demande si c’est un PN lui me dit que non car c’est un truc à la mode …
Ce qui me fait douter :
-depuis que l’on est ensemble il a des periode ou il utilise mes confidences contre moi
– il est toujours le meilleure, il etait le + aimé de sa famille, il gagne plus que tout le monde , il travaille plus que tout le monde (alors qu actuellement il est au chomage depuis 4 ans sans remuneration), il est le meilleure des hommes…..
– Il rabaisse tout ceux qui m’entoure d’aulleurs il ne les aime pas. Il a fait le vude
– Il est agressif verbalement donne des ordres-ces propps sont parfois tres contradictoires et dénués de sens
– le conflit est son mode de fonctionnement quoi qu’il en dise . Il est courant que ça explose en famille car il n’a jamais tord
J’ai 2 enfants et eux aussi se rendent que quelque chose ne va pas. Un jour ça va un autre non. Des fois je suis obligé d’intervenir car je trouve injustifié ses propos.
Il ne dine jamais avec nous mais crie si son assiette n’est pas a table.
Il crie souvent et s enerve pour rien, je n’avais plus le droit de me mettre en jupe car je ne savais pas me tenir et que j etais grosse et j y croyais alors qu’aujourd hui je fais 10 kilos de plus je me rends compte que je n etais pas grosse 54 kilos ! Pas de rouge a levres ou de maquillage ca fait p…
Il fut un temps ou je m’ecrasais et m’excusait de quoi je ne sais pas mais j’ai pris de la confiance, un temps ou mon salaire servait a payer toutes les factures et que je devais quemander de l’argent pour les courses ou les vêtements le pb ne se pose plus car il ne travaille plus par contre lui a besoin d’argent et ne me demande jamais gentillement il me culpabilise en me disant c’est honteux ….
Pourquoi je pars pas.. peur de la solitude… je suis quelqu’un d’angoissée .
Est-il un Pn ??
Pourquoi je n’arrive pas à partir…
Je precise que nous sommes proprietaires et il me dit si tu veux divorcer je m’opposerait a la vente et je ferais traîné le divorce de plus il me dit que sans salaire il pourra rester dans la maison…
C’est cercle vicieux j’en parle a personne car il dirait que je ments . Il sait montrer une image de lui aux autres, alors qu’il m’a pourri verbalement en deblaterant sur les autres.
J’ai trop â dire alors je m’arretes, a mettre tout noir sur blanc me fait prendre conscience d’ailleurs bcp de gens et mes enfants me demande comment je fais et voit en moi quelqu’un de solide.
Bon courage à tous !!!
Touchant témoignage !
Fuir ou le faire fuir le pn uniquement car un pn est une personne qui a une dépression latente et qui est au bord de la folie et qui se sert de sa ou ses cibles parfois une seule personne ne suffit pas pour la rendre malade à sa place il projette sur l’autre toute sa folie Chao contradiction negativite….
Un pn peut devenir violent aussi physiquement surtout si la cible se rebelle résiste… Alors qu’elle ne fait que se défendre et défendre ses droits.
On risque de se retrouver malade en dépression à l’asile suicider voir tuer par un pn.
Je me suis retrouvée après quelques mois de relation avec un pn et un an pour remonter la pente.
Je regrette le temps que j’ai perdu avec ce pauvre type et temps que j’ai mis pour remonter la pente.
Que de la souffrance un pn apporte le reste c’est de la poudre pour maintenir l’emprise sur sa proie.
Un pn est incapable d’aimer avant que je me retrouve ce pauvre type me dit qu ‘une de ses ex est partit à l’ asile….
Voilà ce qu ‘il souhaitait pour moi si ça c’ est de l’amour moi j’appelle cela de la haine.
J’en ai croisé d’autres que j’ai dégage encore plus vite.
Jamais je ne m’engagerai avec un pn une dépression m’a suffit.
On se construit seule pour apprendre à mieux penser à soi…
Mais ne jamais oublié que je pn se sert des qualités et des failles de ses proies et avoir des failles c’est normal c’est humain mais pas pour un pn.
Lui il a pas de failles c’est un trou noir sans affect sans émotions positives un puit sans fond.
Lui il a juste besoin de nourriture narcissique fan soumis boniche… Et poubelle psychique insultes réflexions mensonges moquerie…
On est des objets pour les pn.
Le dernier il a fui je lui ai pas couru après même si j’étais triste en manque en colère à fond dans mes projets…
Après ça demande force courage et de savoir vivre seule.
C’est pas évident tous les jours mais avec un pn c’est jamais évident souffrance doute culpabilisation…. Voilà les émotions espoirs désespoirs…
Un jour cela s’arrangera et non cela s’arrangera jamais l’autre est fou incurable et c’est grâce aux autres qui survit.
pas envie de survivre plutôt vivre et chaque pas gagné chaque victoire gagne c’est une joie les enfants sont fières de moi.
Les femmes doivent arrêter de se sacrifier dévouer culpabiliser quand une rekation ne fonctionne pas on est 2 dans une rekation c’est les 2 personnes qui font des efforts avec un pn lui il a tous les droits et vous toutes les responsabilités et les critiques trop facile pour lui.
Barrez vous si vous êtes avec un homme qui vous maltraite.
Je l’ai jamais regrette et de voir mes enfants fières de moi c’est ma victoire.
Envie d’être respectee admirée aimée pas d’être une victime une proie une serpillière.
Courage et paix et on s’en sort faut juste le vouloir et oubliez le pervers c’est un lâche lui le courage il en a jamais il critiquer à et se plaindrera toute sa vie c’est un perdant et s’en prendre à une femme c’est être sous homme !
supers témoignages qui me remontent le moral et surtout l ‘estime de ma personne,qui m a été retiré comme un effeuillage durant 9 mois!!!!avec crises de colères violentes, amour inconditionnel (mariage au bout 2 mois!projet!)puis re crise de jalousie et finalement m extraire de ma vie sociale et amicale pour me controler et me culpabiliser!!!
je suis en reconstruction , au chaud , chez mes enfants!! j ai perdu 10 kgs et suis sous anti depresseurs et regulateur d’humeur!FUYYYYYYERRRRR VITE
Bonjour
Dans tous vos témoignages je me retrouve complètement Marie depuis 17ans ami de jeunesse j avais trouvé l’âme soeur mon double je vivais travers lui passes mon temps à combler ses caprices
Début 2018 il a postule dans le sud projet de notre vie j ai tout quitte pour lui famille amies je me suis fait mutée professionnellement j ai mis trois mois à le rejoindre à mon arrivée au 1/4 il m’a ignorée en mai pendant ses vacances ma fille est venue nous rendre visite il lui a dit que la vie de couple n était plus possible il m’a mise à la porte je suis repartie pris du congés maladie fin mais monsieur a réalisé qu’il n’a vais plus son joujou M à fait mille promesses qu’elle conne j y ai cru je suis repartie mi juin avec lui après maintes coups de téléphone il venait passer week end dans la région où je m étais réfugiée
Au 14/07 déjà le malaise s était réinstallé il refuse la discussion me considère comme un plante verte
J ai enfin pris la décision de le quitter il est dans sa phase je t ignore j engagé procédure de divorce mais sais très bien que la comédie reprendra vite
Je chercher professionnellement à répartir pour mettre de la distance mais cela n est pas facile
Je sais que je l aime mais n envisage plus la vie avec lui il faut que je reste digne j assure mon travail mais je suis vide détruite bafouée
Voilà partager avec vous M à fait du bien
Courage à vous
Bonjour,
Certes je me reconnais fond vos témoignages mais pas complètement.
Cela fait 7 ans que je suis avec mon conjoint. Et un an que je sais qu’il faut que je parte, qu’il ne changera jamais.
Mais moi je ne l’aime pas, je ne l’aime plus, tout chez lui me dégoûte.
je fais semblant à longueur de temps, pour éviter une dispute de plus, qui finira par des insultes et des coups.
J’aspire juste à retrouver ma liberté.
Je n’ai plus aucun ami, je vois ma famille 1 fois tous les deuxième mois à peu près alors qu’elle habite a 5km de chez moi. Il ne travaille pas et moi oui, à côté de mes études. Il n’a aucun revenu et vit, en plus de l’enfer qu’il m’en fait vivre sur mon compte. Il a accès à tous mes papiers, mon compte, mon adresse mail. J’en ai créer une autre pour faire mes démarches.
La voiture que j’ai est la sienne
Mais je me suis résolu à partir, à tout quitter, à abandonner mes etudes.
J’attend juste un peu plus d’argent.
Mais ce qui me fait peur, c’est de culpabiliser, par rapport à lui, le laisser seul du jour au lendemain sans aucune explication. Surtout qu’en ce moment, ça va. Enfin ça va parce que je me tais. Je suis contradictoire mais tellement lobotomisée que j’ai l’impression de ne plus savoir penser et réfléchir
Bonjour,
Je suis très sensible à tout ce que tu évoque je souhaiterais pouvoir t’apporter des réponses car je sent en toi une grande souffrance.
Bonjour,
Je suis passée par la même expérience. Un vie commune qui a duré 10 ans et 2 enfants avant que je me rends compte que je vivais avec un PN. J’ai piqué une dépression et j’en suis sorti saine mais elle m’a coûté la perte de mon emploi. a savoir qu’il ne travaille pas, il va d’un emploi à un emploi et chaque fois se fais licencié. Le pire in croit que c toujours la faute des autres et ne se remet jamais en question.
Une question svp à propos de votre relation sexuelle avec cet individu. Car moi c’était le blocage absolu. Je ne supportais pas qu’il me touche. Apres la naissance de mon fils, j’ai plié bagage et quitté le domicile. j’ai demandé mon divorce
Aujourd’hui, il ne cesse de me relancer pour reprendre. il manipule aussi les enfants.
Des moments je ressens un sentiment de culpabilité pour ma petite famille. Il me rend responsable de cette séparation. Je prétends que je l’ai quitté à cause de mon blocage sexuel. Lui me fais savoir que je suis malade et que je dois aller consulter un médecin pour mon blocage sachant que je n’ai ce blocage sexuel qu’avec lui.
Est ce que quelqu’un a expérimenté ce blocage?
J’ai en d’autres relation depuis mais j’ai peur qu’il me voit. Il m’a même menacé que si il sait la vraie vérité et qu’avec les autres ça marche, il va se venger.
Je vous remercie pour vos réponses
Bonjour
Mon histoire ressemble à toutes celles que j’ai pu lire sur les relations avec un pn. Et pourtant je n’était pas amoureuse de lui au départ. Il a su par ses mots ses gestes me rendre dépendante de lui. J’ai pourtant du caractère je suis indépendante et je ne me reconnaissait plus. J’acceptais tous ses mensonges. Je vivait dans le déni. Il m’a manipulé il avait besoin de moi matériellement il vivait aux crochets des autres. Beaucoup de promesses jamais tenues. Puis la vérité un jour a éclatée il était avec une autre femme depuis 12 ans et je n’ai rien vu. J’avais été présentée à sa famille et nous passions tous les week-ends ensemble. J’ai fait une dépression. Maintenant avec du recul j’aurais du écouter mon ressenti après plusieurs ruptures sans motif des phrases des mots qui auraient dû m’alerter
La rupture fut difficile j’étais complètement anéantie vide plus de force pour réagir.
J’ai pris la décision de ne plus le contacter mais la vengeance est toujours présente.
Grâce à mon médecin j’ai pu vaincre la dépression et reprendre ma vie en main mes enfants ont été ma force.
La question qui me hante est : pourquoi la victime doit elle souffrir seule alors que le bourreau continue à vivre sans remords
je voudrais simplement dire à toutes les victimes d’un pn de ne pas croire à toutes leurs promesses et de fuir le plus vite possible sans se retourner ils sont toxiques et détruisent tout sur leur passage.
Bonjour,
J’ai lu des tas d’articles et des tas de témoignages sur le sujet, et en lisant celui ci j’ai l’impression que c’est moi qui écrit!
C’est exactement ce que je fais, je suis parti et j’ai travailler sur moi durant la relation.
Ça a été horrible et c’est très dur d’autant plus que je travail avec lui. Ma régle, ne rien laissé paraitre, aucunes émotions rien, sinon il joue avec. Je suis déterminé et le manque est parfois terrible. Mais je ne lâchera pas. J’ai mi 4 ans 1/2 pour réussir à partir de moi même et non pas fuir. Je vois aujourd’hui les dégâts. Je voudrais être la pour les personnes qui en on besoin car c’est d’une violence psychologique terrible. N’hésitez pas si vous avez des questions ou besoin, je peux vous faire part de mon histoire. Bon courage à tous. Lilou
Je me permets de laisser un commentaire car je pense que nous sommes très nombreux et nombreuses a être victime d’un pervers narcissique (PN) ou manipulateur. Avec du recul je me rends compte que mes relations amoureuses n’ont presque jamais été épanouissantes. Mon entourage dit souvent que j’ai pas de chance car je tombe toujours sur des cas. Mais grâce à mes recherches et à des sites comme celui-ci, vos témoignages poignants, je vois enfin la lumière. J’ai l’espoir de ne plus subir cette soit disant mal chance car j’ai enfin compris que la solution est en moi. Ma dernière rencontre a fini de m’ouvrir les yeux car cette fois-ci j’ai démasqué le manipulateur en 4 mois ce qui est un exploit pour moi qui suis dépendante affective! Alors je voulais vous dire merci rédacteurs et lecteurs du blog! MERCI!!
Bonjour,
Je me retrouve dans le témoignage de C. R.
J’ai eu une relation d’un an et demi avec un pervers narcissique, ça été un gouffre. Je me suis perdue dans cette spirale où je n’étais plus moi-même. Dans un sursaut d’instinct de suivie je suis allée voir une psychologue, car j’étais perdue. J’avais besoin de comprendre pourquoi j’étais tellement angoissée, pourquoi j’étais si mal.
Au fur et à mesure j’ai compris que je n’étais pas avec la bonne personne même si je l’aimais. La relation a été difficile, il m’enfermait, me mentait, devenait violent lors de dispute.
Une Dispute très violente au mois de mai nous a séparé, enfin ma famille nous a séparé, mon frère s’est occupé de le mettre hors de mon domicile et nous somme allée porter plainte.
Cependant après un mois de séparation, il me manquait, je l’avais dans la peau je voulais qu’il revienne et il a trouvé le moyen de revenir. Il était dans le déni de la violence. Je ne comprenais pas pourquoi je revenais vers cet être qui était capable de me frapper, pourquoi j’aime cet homme après ce qu’il m’a fait.
A partir de là j’ai commencé à revenir vers lui, à rompre avec lui, revenir avec lui, rompre avec lui…
Un cercle infernale. Mais pendant ce temps, je renouée à la vie et avec moi. Je me suis fait une vie sociable et j’ai appris à dire non, stop…
La semaine dernière j’ai eu une séance d’hypnose pour me donner le courage de couper le lien.
ca a marché, je l’ai mis dehors, hors de ma vie.
Il m’a recontacté où il dit m’aimer mais que je suis impossible à vivre. Je lui ai dit adieu dans un ultime message. Et j’ai coupé tout contact.
Aujourd’hui je sais que j’ai bien fait de lui dire adieu, car j’aspire à une vie meilleure. Je me trouve des qualités, je suis jolie et pleins de prétendants. Mais j’ai mal, je souffre et il me manque…
Je suis en période de sevrage, post traumatique et c’est difficile.
Avez-vous des nouvelles de CR, où en est elle ?
J’aimerai connaître son état d’esprit, sa vie aujourd’hui pour ne pas flancher et me dire que oui des jours meilleurs m’attendent.
La solution que vous avez décrit de ne pas fuir et de se montrer plus sur de nous devant un pervers narcissique de se poser des limites est totalement inutiles, ça ne fait qu’envenimer la situation, il est même allé à ramener une autre femme à la maison alors que je dormais dans le salon et il a fermé la porte de la chambre à coucher à clé.
Il augmentait la pression chaque jour, j’étais obligé de faire chambre séparé, il a fermé à clé le salon et m’a laissé que la chambre que j’occupe, malgré tout ça rien ne me touche, je fais mon sport chaque matin, je prends soin de moi, je vais ou je veux, je rentre quand je veux.
Je fais comme s’il n’existe pas dans ma vie.
Merci pour tous ces messages
j’ai vécu avec 2 personnages de ce type. La première expérience n’a pas suffit.. Aujourd’hui j’apprends à m’aimer, à dire non, à me respecter. Ce n’est pas toujours facile j’ai quelques fois envie de baisser les bras
Je me pose encore beaucoup de questions et dés que je rencontre quelqu’un j’ai beaucoup d’appréhension … est-ce encore un pervers manipulateur ???
Coco;
Je viens tout juste de mettre un terme à ma relation avec un PN. Je lute pour ne pas le rappeler, ne pas prendre la voiture pour me jeter dans ses bras, c’est vraiment difficile, car je crois être réellement amoureuse, pour la première fois de ma vie. 4 mois de relation ont suffit pour détruire mon image, mon identité. Heureusement, j’ai une véritable amie et une soeur qui ont compris immédiatement que je faisais le mauvais choix. Après 3 ruptures, elles m’ont donnée le conseil de le laisser à son égocentrisme.
Dans les débuts, je dois avouer que j’étais une véritable princesse, voire une reine, aussi bien sexuellement qu’attentionnellement. Puis, il a commencé par « cacher » notre relation, à ses amis, ils disait : « c’est une amie de longue date ». Il ne cessait de faire des comparaisons : » tu sais mon ex s’habillait d’une manière très sexy, elle avait un appartement où je me sentais bien, nous avions de l’argent ».
Il pouvait être véritablement doux et gentil par moment, puis être odieux dans la minute qui suit, en me rabaissant « Toi tu n’as pas de hanche, c’est quand même bien d’avoir des formes pour une femme ».
Tous les mini projets que nous faisions ensemble tombaient à l’eau, du style : aller skier ensemble, il était facile pour lui de me proposer un séjour ski, pour une modique somme d’argent. Mais au bout du compte, son séjour ski revenait à 3 fois le prix du départ, il connaissait mon petit budget et s’excusait de partir seul. « tu vas vraiment me manquer, mais pour une fois que je peux partir, je ne vais pas perdre l’occasion ». Evidemment, je le pardonnais toujours jusqu’au jour où ma fameuse « véritable amie m’a prêtée le film « mon roi ». et tout s’est éclairé. Aujourd’hui, je vais danser avec mes amis, j’ai repris les courses à pieds, chose que je ne faisais plus depuis ma rencontre avec lui. Il n’aimait rien de ce que j’aime, critiquait tout ce qui m’intéresse, aucune conversation possible sinon les sujets qui le tenaient à coeur. Un jour, Lorsque j’ai perdu un être chère, j’ai eu envie de pleurer sur son épaule, il m’a tout bonnement demandé de me taire, parce qu’il avait besoin de terminer sa partie de poker électronique. En vous écrivant tout cela, je me sens mieux et je ne pense plus à lui envoyer quoique ce soit. Merci de m’avoir permis de vous écrire
Je me retrouve complètement dans ce témoignage où effectivement le fait d’apprendre à m’aimer et donc à me respecter a été la solution d’une part pour prendre conscience du comportement des pervers narcissiques qui nous entourent et ainsi ne plus vivre en fonction de leurs humeurs au mépris de nos désirs. Cependant je pense que cela ne fut pas suffisant pour réellement s’aimer sur le long terme et échapper définitivement à ces démons. Faire un retour en arrière et analyser les relations que l’ont pouvait entretenir avec nos parents ou plutôt les relations que notre mère ou notre père entretenaient avec nous expliquent notre schéma intérieur et alors nous pouvons nous rendre compte que nos relations futures sont la continuité de ce que nous subissions enfant. Dire stop à cette relation toxique avec son parent pervers permet de se retrouver et réapprendre à s’aimer pour soi sans vivre sous le regard des autres. Et seulement après, je pense qu’il sera possible de ne plus subir aucune sorte de pervers. Dire stop à un parent pervers c’est à dire couper les ponts, non pas pour se protéger, même si cela est une première étape, c’est accepter l’incapacité de ce parent à transmettre de l’amour et à respecter son enfant. En faisant ce deuil de cet amour parental qui n’a jamais existé et a faussé les cartes nous découvrons ce qu’est l’amour et ce qui est bon pour nous, c’est à dire à l’opposé de ce que ce parent voulait pour nous et contre nous. L’amour n’est pas une compétition, des conflits sans cesse alimentés. L’amour n’est pas un jeu. Pour le pervers narcissique, c’est un jeu dont il faut vite se sortir et pour cela, comprendre ce qui nous a amené à le laisser entrer dans notre vie et à s’installer dans notre vie. Et là, nous comprendrons que contrairement à ce que l’on pensait, ce n’était pas l’amour. Autre chose se jouait et comme il n’est pas facile d’imaginer que notre parent qui était sensé nous aimer voulait juste nous anéantir, juste parce que lui même ne sait pas ce qu’aimer et s’aimer signifient. Cela ne nous appartient pas et notre rôle n’est pas de porter la vie de nos parents et de la prendre en charge. Nous sommes responsables de nos actes pas de ceux des autres et surtout pas de ceux qu’ils ont eux-mêmes provoqués pour mieux nous les reprocher ensuite. Alors oui partons, mais partons avec l’enseignement de cette expérience, au risque de la répéter inlassablement jusqu’à ce que nous finissions enfin par comprendre et de toute façon partir. Pour sortir d’une relation avec un pervers narcissique, il faut partir de sa relation avec son parent pervers narcissique. Sans cela, chacun de nos départs nous fera revenir vers la maison mère. Puisse ces quelques mots vous permettre d’avancer plus rapidement dans votre recherche de bien-être et de bonheur. Ce n’est pas facile mais tellement riche d’apprentissage et libérateur.